Erasmus, un mode de vie

Sur Internet circulait un message qui disait que les gouvernements européens veulent arrêter les fonds pour les bourses d’études Erasmus à cause de la crise économique. Je n’étais pas sure si c’est vrai ou non et j’ai commencé à chercher des infos sur ce sujet et j’ai appris que même le président de la commission de budget du Parlement européen, Alain Lamassoure a déclaré que ils n’auront plus l’argent nécessaire pour payer les bourses Erasmus pour les années prochaines.

A cause de la crise économique, il est possible que le plus connu programme d’échange européen arrête son activité  et que les étudiants européens n’aient plus la possibilité d’étudier pendant un semestre ou un an à l’étranger en recevant l’aide financier de 250 euros par mois.

Une fois étudiant Erasmus, tu restes pour toute la vie avec cette étiquette qui n’a rien de mal, qui t’a aidé de te former comme personne, mais aussi de te débrouiller dans un pays étranger où tu connais ou pas la langue, mais qui te reçoit avec les bras ouverts.

J’ai eu de la chance et j’ai parti en Grèce comme étudiante Erasmus, et je peux dire maintenant que si les élus décident d’arrêter les fonds pour ce programme, ils font une grave erreur. L’Erasmus non seulement apporte des grands bénéfices a l’étudiant, a ses études et il aide à enrichir son CV, mais aussi l’échangé culturel qui se passe à travers ce programme aide, à mon avis, aussi les relations entre pays. Je m’explique : j’étais en Grèce et je connaissais la langue grecque seulement au niveau de me débrouiller de acheter des trucs, mais je comprenais presque tout… aux cours les profs parlaient seulement en grec ce qui m’a aidé de mieux comprendre et parler cette langue qui était en fait mon objectif parce que j’étudiais le grec aussi en Roumanie… les amis que j’ai fait là-bas, ils m’ont aidé d’apprendre des blagues et le jargon… j’ai passé quelques mois inoubliables à Rhodes, la ville où j’étais partie…

Cela, c’est une petite partie de ce qu’a signifié pour moi être étudiant Erasmus. Il y a plusieurs choses à rajouter, mais le plus important aspect c’est qu’il ne faut pas permettre de « tuer » ce programme qui est très important pour le développement culturel et des connaissances des étudiants de l’Europe entière.

Alors, je propose aux parlementaires européens de revoir le budget et de faire possible de déroulement de ce programme à l’ avenir.